
Derniers résultats de l’inventaire forestier national : surface en extension, santé des arbres qui se dégrade et autres faits marquants. Selon les résultats de la dernière campagne d’inventaire forestier national, la forêt française poursuit son expansion, mais son état de santé se dégrade, notamment sous l’effet d’aléas climatiques plus fréquents et plus intenses. Maladies, altération, mortalité : les données collectées révèlent une situation qui doit nous alerter.
PFAS : vers une surveillance élargie. Restreindre l’utilisation des composés per- et polyfluoroalkylées (PFAS) est une priorité pour limiter leurs émissions dans l’environnement et les pollutions qui en découlent. Face à une famille de substances aussi vaste et hétérogène, identifier les plus préoccupantes est un élément majeur pour optimiser les dispositifs de surveillance. Pour la première fois, l’Anses a compilé et exploité les données de contamination disponibles dans l’ensemble des milieux de l’environnement, l’alimentation, les produits de consommation et la biosurveillance, etc. en France. A l’issue de ce travail, l’Anses dresse un état des lieux de la contamination par les PFAS et propose des stratégies de surveillance adaptées à ces substances. Peu de PFAS actuellement surveillés. Leur toxicité est connue de manière parcellaire. Parmi les milliers de composés PFAS, peu d’entre eux sont recherchés et documentés, exception faite des quelques substances intégrées dans les dispositifs de contrôle réglementaires. Aujourd’hui, quatre PFAS sont règlementés et surveillés dans certains aliments (œufs, produits carnés et produits de la pêche). Vingt PFAS sont listés dans la directive eau potable et intègreront la surveillance obligatoire à partir du 1er janvier 2026.
Rapport d’information sénatorial sur le logement des jeunes. Les rapporteurs dressent le constat d’une situation économique et sociale alarmante de la jeunesse et identifient deux moments-clés dans le parcours de logement des jeunes sur lesquels agir : le départ du domicile parental, avec les études ou l’entrée dans la vie active, nécessitant un accompagnement au sein d’un logement en résidence dédiée ; l’accès à un logement autonome, d’abord en tant que locataire puis en tant que propriétaire. Ils formulent 25 recommandations pour mieux loger les jeunes, qui se résument en trois actions : programmer, accompagner et innover.
Chute du nombre d’élèves en premier et second degré en France à la rentrée 2025. La Depp (direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance du ministère de l’Éducation nationale) publie le 17 octobre 2025, deux notes. 6,155 millions d’élèves sont scolarisés dans les écoles publiques et privées sous contrat du premier degré, soit un effectif en recul de 106 900 élèves par rapport à la rentrée 2024 (- 1,7 %). Dans le second degré, la diminution est moins forte, les établissements publics et privés sous contrat du second degré du ministère chargé de l’éducation nationale accueillent 5,621 millions d’élèves, soit un effectif global inférieur de 0,3 % à celui de la rentrée 2024 (- 14 700 élèves). Ces notes donnent les variations académies par académies, Grenoble n’est pas l’académie la plus atteinte.
Émissions de gaz à effet de serre et empreinte carbone de la France en 2024, une baisse plus faible qu’en 2023. La différence s’explique par les émissions importées pour satisfaire la demande finale française, nettement supérieures aux émissions exportées par la France. Les émissions françaises se replient légèrement en 2024, de 0,9 % (après -6,0 % en 2023). La production d’électricité est moins carbonée, alors que les émissions provenant du transport maritime international augmentent nettement. Au total, les émissions françaises répondant à la demande finale intérieure se replient (-2,9 %), tandis que celles associées aux exportations augmentent légèrement (+1,7 %). L’empreinte carbone diminue quant à elle de 3,4 % (après -6,1 % en 2023), les deux tiers de cette baisse étant attribuables au recul des émissions importées (-4,6 %). Depuis 1990, les émissions françaises ont diminué plus rapidement que l’empreinte carbone, issue aujourd’hui pour moitié des importations.
Les sorties culturelles diffèrent selon les catégories sociales et les revenus. Les sorties culturelles sont fortement influencées par la catégorie sociale et les revenus. Les sorties cinéma, musée, théâtre, bibliothèque, etc. se sont diffusées dans la population au cours des quarante dernières années, notamment parce que l’élévation du niveau de diplôme et des niveaux de vie est allée de pair avec une croissance et la mise en valeur de l’offre culturelle. Pourtant, les écarts entre catégories sociales restent nets. 58 % des cadres ont visité un musée ou une exposition dans l’année par exemple, contre 31 % des ouvriers, selon les données 2024 du ministère de la Culture. Les écarts sont similaires pour les sorties au concert et dans une médiathèque. Les inégalités sont plus grandes, en revanche, quand il s’agit de théâtre. 42 % des cadres déclarent avoir assisté à une représentation dans les douze derniers mois, contre 14 % des ouvriers, soit trois fois moins.
Enquête annuelle sur les ménages du parc social 2025. L’ANCOLS publie son baromètre sur la satisfaction des locataires du parc social vis-à-vis de leur habitat et de leur cadre de vie. Outre les thématiques récurrentes (satisfaction, difficultés financières, souhaits de mobilité), une attention particulière a été portée cette année à la manière dont les ménages locataires perçoivent le montant de leur loyer (charges comprises) ou encore le logement social en général, ainsi qu’à l’image qu’ils pensent que la société a d’eux. Le baromètre témoigne d’une précarité persistante, qui fragilise la stabilité résidentielle et alimente le désir de départ, malgré des efforts de rénovation : 64 % des ménages déclarent rencontrer régulièrement des difficultés à boucler les fins de mois en 2025, en hausse de 5 points par rapport à 2024. Désormais près d’un ménage sur deux déclare connaître régulièrement ces difficultés depuis au moins deux ans.
700 000 seniors en perte d’autonomie supplémentaires d’ici 2050. Selon l’INSEE, en 2021, parmi les 18 millions de personnes de 60 ans ou plus vivant en France, plus de 2 millions sont en perte d’autonomie, dont un tiers en perte d’autonomie sévère. Dans une trajectoire démographique et sanitaire médiane, le nombre de seniors en perte d’autonomie augmenterait jusqu’aux années 2050 pour approcher 2,8 millions. C’est la conséquence directe du vieillissement de la population – les seniors devenant à la fois plus nombreux et en moyenne plus âgés – atténuée par l’amélioration de l’état de santé à âge donné. Deux périodes se succéderaient jusqu’aux années 2050, avec une hausse du nombre de seniors en perte d’autonomie d’abord forte jusqu’au début des années 2030, et ralentie ensuite. Au-delà, la population des seniors en perte d’autonomie se stabiliserait et entamerait une légère décroissance à l’horizon des années 2070.
